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Portrait d’élève : Iñigo Madina, vice-champion du Monde Cadets et élève de Seconde à HackSchooling

« Pour atteindre le haut niveau, le talent est nécessaire mais pas toujours suffisant. Avant de grimper sur les podiums, le tout récent vice-champion du Monde Cadets a suivi un parcours mêlé de passion et de rigueur. 

Ecriture, récit et photographies de Yves Sobanski

En réalité, rien ne prédestinait Iñigo à la pratique du surf : ni son père rugbyman à Hendaye, ni sa mère originaire de Majorque ne l’avaient poussé à côtoyer le line-up. En revanche, les parents avaient toujours appuyé les choix de leur fils. 

À l’âge de 5 ans, il empruntait déjà les planches à l’école Newschool d’Hendaye tenue par Franck Gélédan. Surveillé et aidé par son père, Inigo passait ses journées estivales dans l’eau. Il attendait les vagues. Sans vraiment qu’il puisse en définir la raison, le jeu devint une passion. Naturellement, ses parents lui proposèrent de l’inscrire à l’Hendaye Bidassoa Surf Club, l’institution locale, pour progresser et participer à sa première compétition sous l’oeil bienveillant d’Yvon Martinez – alors moniteur au club et ami de son père. Notre futur prodige n’avait alors que sept ans. 

 

 

 

Quelques 10 années après ses premières descentes de mousses, a tout juste quinze ans, Inigo se retrouve sous les starlights. Vice-champion du Monde Cadets 2022 et troisième lors des derniers Championnats d’Europe, l’enfant d’Urrugne est devenu un des leaders du surf hexagonal. Cela dit, dans l’ombre de ses résultats, il y a un travail de fond, des concessions, des choix importants à effectuer. Quels sont les ingrédients et la recette qui font aujourd’hui d’Iñigo, un redoutable compétiteur et un exemple pour bon nombre de jeunes surfeurs ?  

Détermination, motivation sans faille, planification et vision réaliste

Chez Iñigo, determination ne rime pas avec précipitation. Avec l’aide de son entourage et de son coach, tout a été préparé et mis en place depuis l’été dernier. Le plan est constitué d’éléments nécessaires à la réussite d’un jeune qui est encore scolarisé. Il s’agissait d’adapter une scolarité et un projet sportif. L’idée est qu’Iñigo puisse obtenir le baccalauréat dans trois ans. Le surfeur a aussi intégré un programme d’entrainement complet, tant technique que physique, comprenant de longs séjours à l’étranger au sein desquels ont été inclus des breaks nécessaires à son équilibre. En effet, dans certaines circonstances, le surfeur se retrouve seul, éloigné de sa famille et de ses copains. Même si le surf lui permet d’oublier cette distance, il lui est indispensable de décompresser en retrouvant les siens, de garder des liens sociaux avec son entourage et sa région. »

Retrouvez l’article intégral dans le n° 386 de Surf session écrit par Yves Sobanski.