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Portrait de professeur : Yohan Castets, professseur d’histoire / géographie à HackSchooling

Yohan Castets, professeur d’histoire géographie à HackSchooling et au Collège de l’Intention a répondu à nos questions. Voici son parcours ! (retrouvez la version audio en bas de page)

Peux-tu te présenter ?

« Yohan Castets, je suis prof en histoire géographie. J’ai fait une fac d’histoire évidemment. J’ai été enseignant dans l’Éducation nationale en collège et en lycée pendant une quinzaine d’années puis j’ai changé de voie pour devenir éducateur spécialisé. J’ai été éducateur sportif en basket parallèlement. Je suis moniteur de ski aussi. J’ai déménagé à Vieux Boucau, j’ai dû quitter mon emploi à Mont de Marsan. J’ai été contacté par HackSchooling pour enseigner l’histoire géo aux élèves d’ici. » 

Pourquoi as-tu décidé de devenir professeur ?

« Au départ devenir professeur s’est fait assez naturellement. Je suis issu d’une famille d’enseignants. Ma mère était prof d’histoire géo. Mon père était proviseur – prof d’EPS avant- puis il est devenu proviseur. Dans le contexte de la Fac, ça s’est fait naturellement. On fait les années, on fait les trucs, cours de CAPES, d’agrèg’… Au départ, je faisais ça à mi temps puisque l’autre mi temps j’étais entraineur de basket salarié. » 

Qu’est-ce qui te plait à HackSchooling ?

«  Le principe d’HackSchooling, c’est, je trouve, un bon compromis, c’est vraiment intéressant, le principe de l’école est vraiment positif. Se lancer, c’est une décision majeure qu’il faut prendre par les parents et par les élèves. Le principe me plait vraiment en soi et comme c’est une décision qui n’est pas facile à prendre, il faut essayer de tout faire pour pouvoir faire une scolarité, les mener au même niveau que les autres jusqu’au Bac dans ces conditions là. Le challenge est vraiment très intéressant et le principe me plait : de faire des choses un petit peu alternatives comme ça. »

Que penses-tu de l’utilisation du numérique ?

« Je trouve que c’est très bien même si c’est, à l’origine, pas ma grande spécialité. C’est une petite gymnastique à faire entre les différents logiciels et les différentes choses pour préparer le cours et donner le cours aussi puisqu’on ne voit pas, à part à Seignosse, mais on n’est pas en face des élèves. C’est un petit peu particulier.

 

Par contre, pour eux, ils sont très habitués. C’est bien quand on sait s’en servir comme ils savent le faire, c’est pratique. Alors, c’est vrai que je suis plus habitué aux face à face que ce soit dans l’Éducation nationale ou dans l’éducation spécialisée. Je me sens plus à l’aise en présentiel, en physique mais c’est un très bel outil de toute façon. Je commence à savoir manipuler mais, eux de toute façon savent le faire et effectivement, quand on sait s’en servir comme ça, c’est positif. C’est un outil presque indispensable maintenant de toute façon. »

 

Quels conseils peux-tu donner à tes élèves ?

« Les conseils classiques, ils ont choisi une voie un petit peu différente donc ça demande encore plus de rigueur que pour les autres. Beaucoup plus de rigueur, d’assiduité, de travail personnel. Ils ont déjà gagné, même pour les plus jeunes d’entre eux, ils ont gagné en autonomie. Cette autonomie là, après il faut qu’elle soit accompagnée d’une rigueur sinon c’est plus facile de ne rien faire et de se cacher derrière les autres que quand on est face à quelqu’un. Là, ils sont chez eux donc les temps libres où ils n’ont pas cours ça demande quand même beaucoup de travail personnel et beaucoup de rigueur. Alors ce n’est pas miraculeux. Je pense que tout le monde leur a déjà dit ça mais c’est, je pense, la seule solution et ça passe par là. »