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Paroles d’élèves #1 : Abdallah, Académie de Versailles

Abdallah a 17 ans, il est en première STMG à HackSchooling. Il habite à Villepinte dans le 93. Il suit donc les cours intégralement en distanciel. Abdallah profitait déjà des cours du CNED avant son inscription à Hackschooling mais a son arrivé en première il a ressenti le besoin d’être plus accompagné dans sa scolarité. Il souhaitait rester au CNED, HackSchooling était donc la structure qui lui correspondait parfaitement. 

« La scolarité à distance m'a permis de prendre mon temps quand j'en avais besoin, d'accélérer quand je le pouvais, de m'arrêter quand je saturais. »

Abdallah

« J’étais un enfant très réservé, effacé et j’appréhendais d’aller à l’école. Le rythme y était trop « speed », les journées me semblaient interminables et j’avais l’impression de tout le temps étudier. Je ne pouvais rien faire d’autres car une fois les cours et les devoirs terminés, je préférais me reposer à la maison.  Le week-end arrivé, j’étais constamment malade : fièvre, gastro… En consultant le médecin, il nous a recommandé un pédo-psychiatre qui m’a diagnostiqué un trouble déficitaire de l’attention sans hyperactivité et plus précisément un trouble du rythme cognitif lent.

 

 

Ma mère qui ne voulait surtout pas que je sois « catégorisé » a immédiatement pris les devants en optant pour l’IEF. Assez rapidement, j’ai apprécié d’apprendre à la maison. Ma mère est devenue ma maîtresse d’école et s’adaptait à mon rythme : si je bloquais sur une notion, on passait à autre chose et on y revenait le lendemain, si j’étais plus motivé par les maths alors on les étudiait plus longtemps, si j’étais un peu patraque, elle réduisait mon temps d’instruction… En parallèle, elle a mis en place des rituels afin que j’évite les pertes de temps inutiles, elle m’a inscrit à l’équitation pour que je sois en contact avec la nature et les animaux tout en profitant de ce sport magnifique. Lorsqu’elle m’a senti plus à l’aise, elle m’a ajouté la natation pour que j’apprenne à nager mais aussi pour la synchronisation des mouvements…

Tout cela pour dire que la scolarité à distance m’a permis de prendre mon temps quand j’en avais besoin, d’accélérer quand je le pouvais, de m’arrêter quand je saturais. Je ne me sentais pas différent, trop lent ou bizarre, j’étais comme j’étais et du coup, je n’ai jamais plus souffert de ce stress de l’école. Cela m’a aussi permis de faire du sport sans avoir l’impression d’être toujours en activité, au contraire, j’avais encore du temps libre pour jouer, passer du temps avec mes parents et mes frères… Enfin, cela nous a beaucoup permis de voyager plus librement, hors vacances scolaires par exemple. »

La journée type d’Abdallah lorsqu’il a cours le matin

«  Ce que j’apprécie chez Hackschooling, c’est que les cours sont regroupés par blocs de 4h. Il n’y a donc pas de cours éparpillés : 2 jours le matin de 9h à 13h et 2 jours l’après-midi de 15h à 19h »

7h : Réveil, je range mon lit, douche, petit-déjeuner et brossage des dents

8h45 : j’allume mon ordinateur 

9h : début des cours

13h : fin des cours, déjeuner, petites tâches ménagères, brossage des dents et pause détente (je suis libre de faire ce que je veux : lire, regarder la tv, jouer avec mes frères ou encore une petite sieste)

16h à 17h30 : temps consacré aux devoirs et à l’organisation de mes classeurs (cela peut prendre moins de temps)

18h à  19h30 : cours de codage (1 fois par semaine)

19h35 si codage sinon 18h30 : dîner, brossage des dents, toilette du soir

21h : au lit, je peux lire mais je dois éteindre la lumière avant 22h

Le mercredi et le samedi

Mercredi et samedi, pas cours, donc journée assez cool :

8h30 : Réveil…

10h30 à 12h : temps consacré aux devoirs…

12h30 : déjeuner…

14h : je me prépare à aller au sport

14h30 à 16h : équitation 

17h à 18h : natation puis retour à la maison

19h : dîner…

21h : au lit…

Après le lycée, Abdallah souhaiterait s’orienter vers une filière informatique.  

Retrouvez l’intégralité de l’interview ci-dessous : 

Comment as-tu découvert Hackschooling ? 

Ma mère souhaitait que je sois un peu plus accompagné dans ma scolarité. Elle a donc cherché sur internet une structure qui utilise le CNED comme support et a trouvé Hackschooling.

Pour quelles raisons as-tu décidé de t’inscrire à Hackschooling ?

J’y ai un peu répondu à la question précédente mais pour être plus précis, suivre les cours du CNED en totale autonomie devenait lourd et ennuyant. Jusqu’à la fin de ma seconde, je n’avais encore jamais eu l’envie de suivre mes cours en établissement scolaire mais je commençais à ressentir le besoin d’un accompagnement. Ma mère étant déjà assez occupée avec mes 2 plus jeunes frères, elle trouvait tout de même du temps en cas de besoin mais, consciente qu’elle aurait moins de temps à me consacrer, elle a cherché une solution sur internet et vous a trouvé.

C’est quoi une journée type quand on est à HackSchooling ?

Tout d’abord, ce que j’apprécie chez Hackschooling, c’est que les cours sont regroupés par « blocs » de 4h. Il n’y a donc pas de cours éparpillés : 2 jours le matin de 9h à 13h et 2 jours l’après-midi de 15h à 19h mais j’imagine que pour les autres niveaux, il doit y avoir d’autres aménagements d’horaires. Pour en revenir à la question, voici à peu près ma semaine type chez Hackschooling :

Cours le matin :

7h : Réveil, je range mon lit, douche, petit-déjeuner et brossage des dents

8h45 : j’allume mon ordinateur 

9h : début des cours

13h : fin des cours, déjeuner, petites tâches ménagères, brossage des dents et pause détente (je suis libre de faire ce que je veux : lire, regarder la tv, jouer avec mes frères ou encore une petite sieste)

16h à 17h30 : temps consacré aux devoirs et à l’organisation de mes classeurs (cela peut prendre moins de temps)

18h à  19h30 : cours de codage (1 fois par semaine)

19h35 si codage sinon 18h30 : dîner, brossage des dents, toilette du soir

21h : au lit, je peux lire mais je dois éteindre la lumière avant 22h

Cours l’après-midi :

8h30 : Réveil, je range mon lit, douche, petit-déjeuner et brossage des dents

10h à 11h30 : temps consacré aux devoirs…

12h30 : déjeuner, petites tâches ménagères, brossage des dents et pause détente 

14h45 : j’allume mon ordinateur 

15 : début des cours

19h : fin des cours

19h05 : dîner, brossage des dents, toilette du soir

21h : au lit, je peux lire mais je dois éteindre la lumière avant 22h

Mercredi et samedi, pas cours, donc journée assez cool:

8h30 : Réveil…

10h30 à 12h : temps consacré aux devoirs…

12h30 : déjeuner…

14h : je me prépare à aller au sport

14h30 à 16h : équitation 

17h à 18h : natation puis retour à la maison

19h : dîner…

21h : au lit…

Le dimanche est consacré essentiellement à la famille : on sort, on reste à la maison ou on visite les grands-parents par exemple.

Quels sont les bénéfices que la scolarité à distance t’apporte ? 

J’étais un enfant très réservé, effacé et j’appréhendais d’aller à l’école. Le rythme y était trop « speed », les journées me semblaient interminables et j’avais l’impression de tout le temps étudier. Je ne pouvais rien faire d’autres car une fois les cours et les devoirs terminés, je préférais me reposer à la maison.  Le week-end arrivé, j’étais constamment malade : fièvre, gastro… En consultant le médecin, il nous a recommandé un pédo-psychiatre qui m’a diagnostiqué un trouble déficitaire de l’attention sans hyperactivité et plus précisément un trouble du rythme cognitif lent.

Ma mère qui ne voulait surtout pas que je sois « catégorisé » a immédiatement pris les devants en optant pour l’IEF. Assez rapidement, j’ai apprécié d’apprendre à la maison. Ma mère est devenue ma maîtresse d’école et s’adaptait à mon rythme : si je bloquais sur une notion, on passait à autre chose et on y revenait le lendemain, si j’étais plus motivé par les maths alors on les étudiait plus longtemps, si j’étais un peu patraque, elle réduisait mon temps d’instruction… En parallèle, elle a mis en place des rituels afin que j’évite les pertes de temps inutiles, elle m’a inscrit à l’équitation pour que je sois en contact avec la nature et les animaux tout en profitant de ce sport magnifique. Lorsqu’elle m’a senti plus à l’aise, elle m’a ajouté la natation pour que j’apprenne à nager mais aussi pour la synchronisation des mouvements…

Tout cela pour dire que la scolarité à distance m’a permis de prendre mon temps quand j’en avais besoin, d’accélérer quand je le pouvais, de m’arrêter quand je saturais. Je ne me sentais pas différent, trop lent ou bizarre, j’étais comme j’étais et du coup, je n’ai jamais plus souffert de ce stress de l’école. Cela m’a aussi permis de faire du sport sans avoir l’impression d’être toujours en activité, au contraire, j’avais encore du temps libre pour jouer, passer du temps avec mes parents et mes frères… Enfin, cela nous a beaucoup permis de voyager plus librement, hors vacances scolaires par exemple.

Quel est ton projet professionnel et d’orientation post-bac ? 

Je n’ai pas encore de réel projet professionnel mais après le bac, je souhaiterais m’orienter dans l’informatique, c’est un domaine qui me plaît assez.