Jeune golfeur de 15 ans, Lucas a rejoint les bancs de HackSchooling en ce début d’année en intégrant le Relais 360 afin de se rapprocher de son club du golf de Moliets. Il nous raconte son parcours, son palmarès, ses objectifs… Il nous explique comment se passe une compétition de golf et quel est son planning au Relais.
Hello Lucas, peux-tu te présenter à nos lecteurs ?
Bonjour, je m’appelle Lucas Raoul, j’ai 15 ans et je viens de Parrentis dans les Landes. J’ai commencé le golf à 5 ans et demi à Mimizan, je joue pour le golf de Moliets depuis 3-4 ans. Dans ma catégorie des moins de 16 ans, je suis dans le top 30 français et je suis 180e joueur français avec les adultes compris.
Comment t’est venue l'idée de pratiquer ce sport, surtout aussi jeune ?
Mes grand-parents jouent au golf et un mercredi, ils m’ont emmener avec eux comme c’était prévu qu’ils jouent. Ils m’ont fait taper et du coup j’ai bien kiffé. L’entraineur leur a dit de me faire faire un stage mais ça coutait plus cher que l’école de golf à l’année. Donc mes parents ont dis ok pour que je fasse du golf à condition que se soit mes grand-parents qui s’en occupent. Au final, j’ai bien aimé et du coup j’ai continué.
Quand est-ce que tu t’es mis à faire de la compétition ? Quel est ton palmarès ?
J’ai commencé les bonnes compétitions vers 10 – 11 ans. J’ai gagné les championnats d’Aquitaine qui permettait de se qualifier pour les championnats de France en 2019. En 2020, je finis 4ème de cette même compétition. Cette année j’ai gagné un grand-prix adulte à Pessac.
À partir de quel moment tu peux jouer en adulte ? Parce que tu es encore mineur
C’est juste en fonction du niveau, il faut un classement minimum. Il y en a qui ont onze ans par exemple et ils jouent en adulte. Moi j’ai commencé à douze/treize ans. Je ne faisais pas de gros résultats au début mais plus tu grandis, plus les compétitions adultes te font gagner des points. En fonction du nombre de joueurs et le nombre de bons joueurs qu’il y a sur une compétition, il y a des points en jeu. Si tu gagnes un point en adulte, cela te met cent points sur le classement jeune du coup si tu mets quinze points en adulte cela te met mille cinq cents points jeune. Mais l’inverse ne marche pas, si tu mets mille cinq cents points en jeune, tu n’as pas quinze points en adulte du coup c’est mieux de ne faire que des compétions adultes. C’est ce que j’ai fait cette année. Je n’ai fait que les championnats de France jeune, c’est bien pour se confronter en fin d’année et voir où tu en es. J’ai finis 23 ème donc c’est bien.
Comment tu planifies tes entrainements ?
J’ai commencé les entrainements physiques, je vais à la muscu deux fois par semaines. Pour ce qui est des entrainements golfiques, je n’ai pas vraiment d’heures planifiées avec mon entraineur. J’ai mon programme à moi donc je sais ce que j’ai à faire en début de semaine. J’ai tous les compartiments du jeu et si une semaine j’ai du mal avec l’un d’entre eux, je vais insister sur celui là. J’essaye quand même de faire un peu de tout sur toute la semaine.
Au golf, il y a plusieurs compartiments de jeu dont le putting par exemple, qui sont les petits coups que tu mets pour rentrer la balle. Il y a le tipping, c’est un peu pareil sauf que tu es autour du green (zone de jeu autour du trou) et il faut s’en rapprocher le plus pour un peu se sauver. Ensuite, il y a le grand jeu, le driving ou les mises en jeu, c’est le premier coup que tu fais. Ce sont les plus longs en général et d’ailleurs c’est là où je suis le moins bon. Il faut être très précis et c’est ce que je suis entrain de travailler. Puis, il y a le coup de fer qui est ton deuxième coup, c’est vraiment pour te faire sur le green, te mettre en opportunité de faire un bon score sur le trou et c’est là où je suis le meilleur.
Tu utilises une technologie qui s’appelle le Trackman, peux-tu nous en dire plus ?
C’est un radar qui permet de prendre toutes les données du club et de la balle, c’est top pour s’entrainer, tu as pleins d’informations : les vitesses de club, de balles, le spin (nombre de fois où la balle tourne sur elle même en une minute). C’est hyper intéressant parce que si tu contrôles ça tu contrôles toutes tes distances. Tu as pleins d’autres données sur tes distances. En plus, on peut faire des tests de performances. J’en fais à fond pour m’entrainer à scorer et être un peu sous pression parce que j’ai envie de battre mes scores d’avant.
Quels sont tes objectifs pour la suite ?
Pour cette année l’objectif est de rentrer au classement mondial amateur WAGRE (World Amateur Golf Ranking), pour ça il faut gagner un tournoi à trois tours. Moi, j’ai gagné un tournoi à deux tours donc ça ne compte pas mais franchement, je pense que c’est possible. J’ai le niveau mais il faut que ça se goupille bien pendant la semaine de tournoi. Il y a quatre jours de compétition et deux jours de reconnaissance du parcours donc c’est aussi pour ça que je rate pas mal de jours de cours mais maintenant j’ai l’avantage d’être chez HackSchooling donc c’est mieux.
Quel est ton meilleur souvenir dans ta jeune carrière de golfeur ?
Ma victoire cette année, j’ai hyper bien joué le premier jour, j’ai fait -3/72 ce qui fait un total de 69 points, j’avais un coup d’avance sur un pote à moi en plus. Dernier jours, je ne joue pas très bien, je fais -1 au premier, je rate quelques occasions et j’ai un mauvais passage 7 – 8. Je fais boogie bogey (deux trous d’affilé où je fais +1) mais je n’étais pas inquiet. Derrière, je fais birdy birdy (trous à -1). Ça m’a remis dans la partie et me refait passer devant ceux que je ne savais pas comme on ne jouait pas dans la même partie. C’était une journée moins bien mais j’ai fini à moins trois aussi. J’ai fait deux birdy sur les 10 derniers trous pour finir mais ce n’était pas la même journée, c’était plus compliqué. Comme les autres savaient qu’ils avaient moins bien joués et qu’ils n’allaient pas gagner, ils m’encourageaient. Vers la fin, quand ça commençait à être un peu dur, je rentrais des puts et ils me disaient « allé c’est bien, continue comme ça » donc c’était une bonne ambiance. Au 18, je mets un bon coup, un peu trop loin. J’avais trois ou quatre puts à un mètre pour gagner. Je tremblais un peu, c’était un moment un peu dur. C’était le put de un mètre le plus long de ma vie je pense et je l’ai rentré. C’était l’un de mes meilleurs golf de ma vie, je ne partais pas en favori en plus.
Comment as-tu connu HackSchooling et pourquoi avoir choisi de l’intégrer ?
Mon entraineur m’en a parlé pendant les vacances d’été parce qu’il pensait que ce serait bien que je l’intègre cette année. Je faisais les allés-retours depuis Parrentis trois fois par semaine, le mercredi et le week-end alors que maintenant, j’y vais tous les jours. Bon, j’y vais en vélo, je mets trente minutes comme ça j’ai l’échauffement avant et le décrassage à la fin. Le vendredi, je ne travaille pas donc je peux faire une bonne journée d’entrainement et c’est un cadre plus professionnel, je trouve ça cool. Pour les cours, on est plus autonome, ça va plus vite et c’est plus efficace. L’avantage est que je fais presque plus de golf que de cours sans compter les devoirs.
Quel est ta semaine type au Relais 360 ?
J’ai trois types de journée. Du mardi au jeudi, j’ai cours le matin et je n’ai pas cours l’aprem, le vendredi je ne travaille pas de la journée et le lundi je ne travaille pas le matin donc mon père me dépose au golf à 8h. Je vais faire un parcours pendant 3 – 4 heures, comme je suis seul ça ne dure pas très longtemps. Ensuite j’ai muscu, on a une salle au golf. Puis je prends mon vélo et je rentre au Relais pour faire les cours. Mardi, mercredi et jeudi, j’ai cours le matin et je finis à 13h, je prends des paniers repas fourni par le Relais pour aller plus vite et manger au golf rapidement. Je commence à 14h jusqu’à 18h pour le moment comme il fait nuit tôt. En fonction de ce que j’ai à travailler, je vais avoir des entrainements préparés par mon coach. Quand j’ai cours l’après-midi, c’est de 15h à 19h. Le soir j’adore me coucher tôt, je fais mes devoirs, je mange et ensuite ça dépend, parfois je finis mes devoirs et après je vais dormir direct. Je passe beaucoup de temps au golf donc je vois les autres élèves que pendant le repas mais ils sont cools.