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Comment faire face à une difficulté scolaire ?

De nos jours, ce sont 69% des filles et 59% des garçons qui sont angoissés vis-à-vis de l’école. Dans certains cas, on parle de phobie scolaire mais pour la majorité, il s’agit malheureusement d’élèves qui prennent sur eux. Notre société prône la réussite scolaire et la surdiplomation. De nos jours, avoir de bons résultats scolaires est un facteur déterminant de la réussite professionnelle et future d’un enfant. Mais où est donc le plaisir d’apprendre et de découvrir ? Systématiquement, les échecs et les difficultés font d’un élève un cancre irrécupérable qui ne parviendra pas à réussir dans la vie. Or, Winston Churchill disait : “La réussite, c’est d’aller d’échec en échec en conservant son enthousiasme ». 

 

Mais quand cela fait plusieurs mois qu’un élève est en difficulté, n’est-ce pas difficile pour lui de rester réellement motivé ? Comment l’accompagner pour faire face à ses difficultés ?

Les identifier le plus tôt possible

Non, avoir des difficultés n’est pas une honte ! Elles ne diminuent pas la valeur d’un apprenant et ne sont pas nécessairement synonymes d’échec scolaire. Le plus important est d’en prendre conscience le plus vite possible pour qu’elles ne s’amplifient pas dans le temps. En effet, plus tôt on décèlera une difficulté, plus vite on en identifiera les causes et par conséquent, il sera possible de trouver une solution plus rapidement. 

 

Le fait de mettre des mots sur les causes de ces difficultés est bénéfique autant pour l’apprenant que pour sa famille. Il est rassurant de savoir ce qui provoque ces effets négatifs sur la scolarité de son enfant, car il permet d’orienter la recherche de solutions pour y remédier. 

 

Il est important de ne pas stigmatiser un élève en difficulté scolaire car bien souvent, ce n’est pas une question de manque de travail. Néanmoins, il est vrai que des difficultés récurrentes peuvent apparaître comme insurmontables, ce qui entraîne en plus de la baisse des notes, une démotivation à travailler, mais aussi une augmentation du stress.

Les différentes difficultés scolaires

Il y a deux types de difficultés : cognitives et psychologiques. Parfois, les deux peuvent être liées. Dans tous les cas, elles ne sont pas à prendre à la légère si l’on veut que l’enfant ne souffre pas de la situation.

Troubles cognitifs

Les troubles cognitifs sont tout ce qui s’apparente à la famille des DYS (dyscalculie, dyslexie, dyspraxie, dysorthographie), des haut-potentiels, mais aussi au TDA/H (trouble de l’attention avec ou sans hyperactivité). Ce sont des troubles éreintants sur la durée qui affectent la concentration et/ou la rapidité de l’élève. Il est donc normal que ces troubles aient des impacts sur la scolarité. Par exemple, un élève haut-potentiel aura une approche différente car il possède son propre raisonnement et une hyper-sensibilité importante. Bien qu’il sera plus rapide que les autres, sa manière de voir les choses sera bien souvent incomprise. 

Troubles psychologiques

Plusieurs troubles peuvent freiner la scolarité d’un apprenant, cela peut être une question de manque de confiance, d’anxiété ou bien de dépression. Les troubles obsessionnels compulsifs agissent aussi sur la scolarité. Autant de facteurs qui ne permettent pas à l’élève d’utiliser l’entièreté de ses capacités intellectuelles car ils accaparent la pensée, ne laissant ainsi aucune place à la mémorisation. Aussi, cela peut être une question de phobie scolaire. En effet, un élève ayant subi des traumatismes, comme par exemple du harcèlement, ne sera pas enclin à s’épanouir à l’école car il ne se sentira pas en sécurité.

Il peut être aussi question de soucis avec les camarades, d’un contexte familial difficile, ou encore d’une mauvaise orientation. Quelles que soient les difficultés, il ne s’agit pas de déterminer si les causes de celles-ci sont plus ou moins graves, mais de prendre en considération ce que ressent l’enfant pour trouver des solutions afin qu’il aille mieux. 

Les solutions à mettre en place pour y remédier

Il est à éviter de culpabiliser l’enfant parce qu’il obtient de mauvaises notes, car ajouter une pression supplémentaire ne serait que contre productif. Opter pour un dialogue bienveillant, sans reproches, ni jugements, est la meilleure des alternatives. Il est important que l’apprenant en difficulté puisse se sentir à l’écoute et en confiance. Si ce dialogue parents/enfant est vraiment difficile alors pourquoi ne pas faire appel à un professeur ? 

 

Dans le cas où vous ne parvenez pas à savoir les raisons qui causent ces difficultés, faire appel à un spécialiste peut être envisageable. Cependant, il est important de comprendre que l’aspect psychologique n’est pas le seul facteur qui entre en compte. Il faut aussi considérer la santé, le plan affectif et intellectuel de l’apprenant, pour avoir une vision plus globale de la situation. 

 

Parfois, du soutien scolaire ou bien quelques séances chez l’orthophoniste peuvent suffire. Cependant, il peut arriver que ce soit tout simplement le système d’apprentissage qui ne convient pas à l’élève. Alors, il faudra trouver le moyen le plus adapté d’assurer la continuité pédagogique en limitant ses difficultés. Ainsi, faire appel à un établissement d’enseignement à distance peut être une solution, tout comme consulter une conseillère d’orientation.

Chaque enfant est unique et nécessite un accompagnement personnalisé pour faire face à ses difficultés. L’important est de prendre en considération au plus vite ses maux pour trouver une solution qui pourrait remédier à ce qui l’empêche d’être au maximum de ses capacités. Les difficultés scolaires ne sont pas synonymes d’échec, c’est pour cela que chaque élève aura la possibilité de renouer avec la réussite. Il ne reste plus qu’à trouver une alternative adaptée pour pallier ses difficultés.

N’hésitez pas à contacter l’équipe Hackschooling pour échanger sur l’alternative de l’école à distance.